Choisir dans les milliers et les milliers et les milliers de photos de Marilyn Monroe n’est pas une chose facile. C’est un exercice extrêmement difficile en ce qui concerne Marilyn qui possède une photogénie hors du commun. Mais l’exercice est intéressant.
Quelle sont les images qui me viennent tout de suite en tête quand je pense, j’entends le nom de Marilyn ?
Comme une évidence, une photo est toujours sortie du lot. Celle-ci.
Elle date de juillet 1953. Marilyn porte un diamant exceptionnel : le « Moon of Baroda ».
Pourquoi cette photo ?
Indéniablement, le lien du temps. Cette image, c’est l’un de mes premiers posters de Marilyn. Je la voyais tous les jours. J’aurai pu en être écoeurée comme je l’ai été avec tant d’autres mais non, je reste indiscutablement happée par cette photo.
En fait, j’adore l’expression hautaine, dure même qu’elle arbore sur ce cliché. Il y a quelque chose « d’anti-Marilyn ». Loin de ces photos au sourire ravageur. Ce côté vamp est fascinant.
Et dans le même temps, on y sent une vulnérabilité étonnante presque douloureuse. Ce sentiment est certainement dû à cette impression d’abandon dans la posture.
Au final, un mélange de sensations que j’aime particulièrement parce que Marilyn en devient indéfinissable.
Il y a une autre photo qui me vient facilement à l’esprit quand j’entends le nom de Marilyn. La voici.
Plus classique, elle me fascine tout autant. Là encore, le lien du temps est incontestable. Au tout début des années 90, cette photo était partout… et j’en suis tombée amoureuse.
La composition est parfaite. Tout le personnage Marilyn Monroe est concentré dans ce cliché : la bouche rouge entre ouverte, les yeux mi-clos, la chevelure parfaitement en place avec cet accroche coeur parfait, le grain de beauté au-dessus de la lèvre, le décolleté plongeant, le noir et le blanc comme des basiques et ce fond rouge orangé qui révèle le tout. Fan absolue !
Cette photo date de 1952 et le photographe est Gene Kornman. C’est d’ailleurs de cette séance qu’est extraite le portrait utilisé par Warhol pour sa fameuse sérigraphie.
Je dois vous avouer : j’aime toutes les photos de cette séance 🙂 .
Jamais deux sans trois !
Toujours en une photo de 1952, Marilyn pose nonchalamment vêtue d’une tenue de dentelle noire, devant l’objectif de Nickolas Muray.
Encore une fois, les mêmes arguments.
La notion du temps. Cette image était très utilisée dans les années 90. Tout le personnage Marilyn Monroe est présent. Mais ce que j’aime par dessus tout dans cette photo c’est l’assurance qui se dégage de Marilyn. Elle est en pleine possession de ce qu’elle fait, de ce qu’elle transmet à l’image. Il n’y a point de fragilité dans ce regard et cette attitude. Elle a confiance en elle, d’une façon qui me fait rêver.
Et puis, il y a deux photographes dont le travail me happe littéralement.
Le premier est Ed Feingersh.
Pour le magazine Redbook, il a suivi Marilyn durant une semaine durant son exil à New York, en mars 1955. C’est de là dont est extraite la célèbre photo d’une Marilyn songeuse en haut d’un building regardant la vie grouillante à ses pieds. Ou encore les photos de Marilyn dans le métro ou celle au Chanel n°5…
Toutes les photos de ce reportage en noir et blanc sont saisissantes. Impossible de choisir une photo en particulier. C’est vraiment tout le reportage dont je suis amoureuse !
Le deuxième est Baron.
En 1954, ce photographe anglais photographie Marilyn dans les jardins d’une villa à Los Angeles. Sur les trois tenues qu’elle porte durant la séance, deux me sont particulièrement chères : la robe rayée à col roulé noire et blanche et l’ensemble haut vert d’eau et pantalon rayé coloré.
J’adore la fraîcheur qui éclate dans ces photos. Marilyn semble si bien. Sublime !
J’avais écrit un article sur cette séance : https://paradisehunterblog.wordpress.com/2014/04/06/marilyn-par-baron/
Bien sûr, il y a plein d’autres photos que j’adore de Marilyn. Cependant, incontestablement, ces photos sont toujours sur le podium de mes pensées 🙂 .
Et vous, avez-vous une ou des photos préférées de Marilyn ?