Février 1999, Madonna apparaît avec une chevelure noire corbeau en couverture du magazine américain « Harper’s Bazaar ».
Le portfolio qui accompagne l’article nous montre une Madonne totalement inspirée par le Japon et surtout la mythologie entourant l’univers des geishas.
Il faut dire que la chanteuse a profondément été marquée par la lecture de « Mémoires d’une geisha ». Comme souvent ce qu’elle lit, voit, entend l’influence.
La voilà donc pour ce photoshoot signé Patrick Demarchelier habillée par Jean Paul Gaultier en geisha des temps modernes plus influencée par l’univers photographique de « Blade Runner » que de la tradition japonaise.
Pour ma part, je considère cette séance comme l’une des plus belles de Madonna. Bien sûr mon amour immodéré pour le Japon joue en sa faveur mais ce n’est pas que ça.
Madonna est radieuse, la mise en scène léchée, les costumes absolument magiques. C’est comme une petit film qui se déroule sous nos yeux.
Cet univers sera d’ailleurs mis en images pour le clip « Nothing really matters », dernier extrait de l’album « Ray of light ». Mais ceci est une autre histoire…
Pour l’anecdote. Ce n’est pas la première fois que Madonna utilise les vêtements traditionnels japonais. En 1995 sous la direction d’Alek Keshishian, elle joue dans une publicité japonaise pour un sake. Cette fois-là elle est un samouraï. Splendide !
Sans oublier son apparition sur scène (les grammy non?), toujours dans la même mouvance ! J’ai beaucoup aimé ses choix artistiques durant cette période.
Oui c’était pour promouvoir Nothing really matters. C’était l’époque où elle recréait sur scène les looks de ses clips.